« Aider les opticiens à développer leur activité et optimiser leur organisation », tel est l’objectif affiché de Doctolib. Un nouvel « intermédiaire » qui vient s’immiscer dans le pilotage du flux patient/client dans sa globalité. Avec une logique qui pourrait contrer la puissance d’attraction des enseignes, mais aussi celle des réseaux de soins, et donc privilégier les indépendants.
« Nous sommes favorables sur le principe à cette initiative, les opticiens ont besoin d’être référencés en tant que professionnels de santé. Mais aujourd’hui, nous n’avons aucune garantie ni aucun engagement de Doctolib, concernant la sécurisation des données personnelles de santé », nous a confié Alain Gerbel, président de la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France), qui estime que les « tarifs prohibitifs » de la plateforme en rebuteront beaucoup. Dans un communiqué de presse, l’Association des optométristes de France (AOF) se « félicite de l’ouverture de ce service aux opticiens, seuls professionnels de santé de la filière visuelle à ne pas pouvoir y accéder jusqu’à maintenant. De son côté, le Rof (Rassemblement des opticiens de France) se réserve encore sur sa position officielle.