« Sur les 11 départements concernés, plus de moitié sont sous-dotés en ophtalmologistes. Facteur aggravant, dans ces territoires, plus de 30% de la population a plus de 60 ans. »
Comment ?
- Une copie de votre diplôme
- La liste de vos formations continues ou DPC des 3 dernières années
- Une attestation quant à votre équipement (échelle d’acuité, verres d’essai, réfracteur, etc.) transportable (cliquez ici)
- Votre contrat avec l’Ehpad (cliquez ici)
- Votre attestation d’assurance civile
L’autorisation obtenue est valable 1 an. Après chaque intervention, vous devrez adresser un compte-rendu au patient, médecin prescripteur et médecin traitant. Cet examen peut être rémunéré selon les règles établies dans le cadre de la réforme 100% Santé, soit 10 €. En cas de bris ou de perte, l’opticien peut délivrer sans ordonnance un nouvel équipement.
Et après ?
Un bilan sera établi par les directeurs des ARS concernées, au plus tard 6 mois avant la fin de l’expérimentation. Ce qui devrait conduire à son extension à d’autres régions. C’est en tout cas une première étape en vue d’une meilleure prise en charge de la santé visuelle des seniors.
Pour rappel, près d’un senior sur 2 de 78 ans et plus ne dispose pas d’un équipement adapté à ses besoins visuels. En cause : l’incapacité à se déplacer, un certain fatalisme vis-à-vis d’une baisse des capacités sensorielles, des équipements jugés parfois trop chers, une méconnaissance du parcours de soins optiques… L’autorisation de réfraction et d’adaptation d’une prescription de moins de 3 ans accordée aux opticiens ne règlera pourtant que partiellement le problème. Car c’est l’accès à la prescription qui reste trop souvent problématique : en moyenne, les patients de plus de 75 ans ont une ordonnance qui date de… 8 ans !