360°
Magasins d’optique : 116 dirigeants
ont liquidé leur société en 2024

En 2024, 116 dirigeants de magasins d’optique ont été contraints de liquider leur entreprise, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, mené par l’association GSC et Altares Dun & Bradstreet. Les données recueillies montrent que ces entre prises n’étaient ni des structures récentes ni des commerces n’ayant jamais décollé : l’âge médian des dirigeants s’élève à 44 ans, et leurs entreprises avaient en moyenne 7,8 ans d’existence. Parmi elles, seules 22 employaient plus de trois salariés, confirmant que la majorité des commerces touchés étaient de petite taille. Certaines régions ont été particulièrement affectées par ces fermetures. L’Île-de-France arrive en tête avec 38 magasins liquidés, suivie par le Grand Est (16), la région PACA (10), l’Occitanie (10) et les Pays de la Loire (9). Selon Thierry Millon, directeur des études chez Altares Dun & Bradstreet, ces fermetures illustrent les défis auxquels le secteur est confronté : “Avec une ancienneté moyenne de 7,8 ans, ces entre prises ne sont ni des commerces qui n’auraient jamais trouvé leur clientèle, ni des initiatives d’en trepreneurs inexpérimentés. Il s’agit plutôt de points de vente qui n’ont pas su négocier certains virages, faire face à une concurrence plus rude ou s’adapter aux nouvelles attentes des porteurs.”


Frais de transport en entreprise :
ce qui change en 2025
En 2025, les employeurs devront toujours prendre en charge au moins 50 % des abonnements de trans port en commun et des services publics de location de vélos pour les trajets domicile-travail, sur la base du tarif de 2e classe pour le trajet le plus court. Parmi les évolutions notables :
• Exonération maintenue. Les employeurs couvrant jusqu’à 75 % des frais de transport continueront de bénéficier d’une exonération de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.
• Frais de carburant. Toujours facultatifs, ils peuvent être indemnisés sous forme de prime, avec un plafond relevé à 300 € en 2025.
• Recharge des véhicules électriques. La prime de recharge passe à 600 €.
• Forfait mobilités durables. Pour les salariés utilisant des modes de transport alternatifs, l’allocation exonérée atteint 700 € par an (et 900 € dans les DOM).
• Salariés à temps partiel. Ils continueront de bénéficier d’une prise en charge proportionnelle à leur durée de travail.